Pictures provided by: DidierF
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◊ 2015-06-25 06:26 |
![]() est un film de Robert Siodmak sur un scénario de Robert Liebmann et Hans Müller, adapté et dialogué en français par Yves Mirande. Car il s'agit de la version française d'une production Erich Pommer qui a aussi un pendant allemand, Stürme der Leidenschaft au casting tout différent, et qui n'est pas sur IMCDb. Lieber deutschen Genoßen! À vos recherches ! Une heure trente pour nous raconter quelques jours de la vie d'un bandit (Charles Boyer) sorti de prison et qui y retournera à la fin. Entre temps, retrouvailles, amitiés viriles, dettes d'honneur, fêtes, gros coup qui foire, coups qui atteignent leur but et font mal, meurtre, planque, poursuites, évasion, et tout ça à cause, à cause d'une femme. La femme c'est Florelle déchaînée dans un rôle (Ania) éminemment amoral : ![]() « Saleté, va ! — Oh ! tu me fais mal… mon cœur. » Mais le reste de la distribution, splendidement servie par la photo de Otto Baecker et Günther Rittau, est aussi mis en valeur, et j'ai retrouvé avec plaisir… … Clara Tambour : ![]() … Marcel Vallée : ![]() … Marcel André : ![]() dans le rôle du policier sur la trace de Ralph, … acteurs que vous connaissez aussi, sans pouvoir forcément mettre un nom sur leur visage, … et Armand Bernard, Thomy Bourdelle, Lucien Callamand, et Louis Florencie (l'inspecteur teigneux, rival de Wens dans L'assassin habite... au 21 mais qui est ici "Emma", serveur efféminé pour le dire cauteleusement), … et un débutant dans un rôle déjà pète-sec, ![]() … Noël Roquevert. Mais la surprise de la distribution, c'est le 2ème rôle masculin, Willi, tenu par Robert Arnoux ![]() jeune protégé de Ralph (Boyer), ballotté entre honneur, désir, trahison (la redoutable Ania-Florelle, encore !) et impossibilité d'être compris. Robert Arnoux aurait mérité de retrouver dans sa carrière des rôles de ce niveau. Cela ne sera pas. Le cadre expressionniste s'y prêtant particulièrement, ![]() Florelle (et Clara Tambour au piano) nous chante une chanson terrib' de fatalisme et qui délimite parfaitement son personnage, Qui j'aime : ♪♫ (La musique est de Friedrich Hollaender, les paroles sont de notre dorénavant vieille connaissance Jean Boyer aux multiples facettes.) Bref, et malgré des premières scènes de "retour à la vie" assez statiques, ça dépote ! ![]() ![]() Great drama directed by Robert Siodmak—one of his last movies made in Babelsberg with Brennendes Geheimnis—and an all-French-all-good cast, dominated by the great Charles Boyer and a terribly immoral Florelle. A story among 'wise guys' not wise enough to avoid jealousy and what goes with. More than worth a watch! Oh!… Since I know that one among the most thick-skinned die-hard IMCDb Belgian stallwarts is very "fleur bleue", I recommend chicomarx—and anyone here with a heart—the reading of Charles Boyer's personal life. He really was someone. ![]() -- Last edit: 2015-06-25 18:59:18 |