Pictures provided by: DidierF
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◊ 2015-02-14 07:06 |
Encore un film de notre Austro-Hongrois national, Richard Pottier (à la carrière toute française), et c'est avec Fernandel et grands sujets qui s'entre-choquent : l'euthanasie, les internements arbitraires, l'amoralisme bourgeois et deux ou trois autres choses qui permettent à Henri Jeanson dialoguiste de s'en donner à cœur-joie. Ainsi, entre le juge d'instruction et le personnage joué par Fernandel : Le juge (Chamarat) — Annequin, je suis sûr que vous êtes un honnête homme. Annequin (Fernandel) — Ce n'est pas une raison suffisante pour m'envoyer à l'asile. D'ailleurs, la méchanceté des dialogues et des personnages, marque de fabrique de Jeanson, n'est pas sans rappeler celle de Un revenant (1946), en plus facile. Line Noro, l'épouse incurablement atteinte, n'apparaît que lors des 25 premières minutes, mais elle est extrêmement touchante (quelle grande actrice que Line Noro !) : Fernandel, lui, n'est bon que par intermittence, comme d'hab' à mes yeux (je ne l'aime sans réserve que chez Pagnol) : Mireille Perrey en riche salope est parfaite, les autres sont comme ci comme ça, d'autant que leurs rôles ne sont pas dessinés avec la plus grande subtilité : Varennes, Souplex, Colette Mareuil, Philipe Nicaud. Et puis on trouve Jeanne Moreau, jeune, jolie mais déjà grave pour son 2ème rôle au cinéma après Dernier amour : Photo soignée et quelques jolis plans en extérieurs, en particulier à Aix-en-Provence : Ah, et puis un car (Floirat ? Ou plutôt Renault ?) et un camion Ford (France ? Canada ?) que j'eusse aimé pouvoir mieux saisir : Bitter and even dark drama centered on Fernandel's character and sustained by Henri Jeanson's lines—which are not always free of facilities. |
◊ 2015-02-14 08:11 |
Un Renault 215D et un Ford France. -- Last edit: 2015-02-14 08:12:23 |