Pictures provided by: DidierF
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◊ 2015-08-10 13:47 |
Salut les copains ! J'ai un petit problème avec film fantastique de Maurice Tourneur, écrit par Jean-Paul Le Chanois d'après Gérard de Nerval. Mon problème ne tient ni à la qualité du film et de son interprétation, ni à celle de la copie, ni à sa place dans l'histoire du cinéma… (incidemment… … c'est un des films "cités" par Bertrand Tavernier… … dans Laissez-passer). Non, le problème gît ici : il n'y a que six secondes d'extérieurs-avec-voitures. Les voici. Quelques berlines et cabriolets à moitié vus, et deux camions qui passent. Reconnaissez-vous quelque chose à coup sûr ? Cela mérite-t-il d'avoir une page à soi ? Only six seconds with cars and trucks in the movie, for very partial views. Anything deserving its page here? The movie by itself, one of the rather rare French incursions in the horror/fantasy genre at the talkie era, is very wtachable. -- Last edit: 2015-08-10 13:52:15 |
◊ 2015-08-10 23:47 |
A part la Citroën 7 ou 11BL 'Traction' de la dernière vignette, je ne reconnais rien de vraiment sûr (peut-être une Peugeot carrosserie fuseau dans la v2?). A mon avis, il faut mettre la Traction en page solo, c'est la seule solution. Modèle 1936. |
◊ 2015-08-11 00:20 |
C'est con, j'aimais bien les deux camions. C'est filmé à Paris en 1942, il y a des chances que les camions soient allemands. Bon, j'envoie la Traction, alors. |
◊ 2015-08-11 15:17 |
Deux ou trois mots sur ce film bien connu, réalisé par Maurice Tourneur, une de ses rares (peut-être la seule, je ne suis pas sûr) incursion dans le film d'horreur/fantastique — au contraire de son fils Jacques. C'est un film Continental dont nous connaissons de nombreuses anecdotes de tournage grâce au film de Tavernier, Laissez-passer. Jean Devaivre y était assistant réalisateur, la photo est d'Armand Thirard, les décors d'Andrejew. La distribution est dominée par Pierre Fresnay (peintre rêveur, puis arriviste, puis hanté) et Josseline Gaël (son modèle et maîtresse, une harpie) — qui nous vaut la cruelle réplique dite d'un trait, un des rares moments de comique (sévère) du film : « Lâchez-moi ! Vous êtes assez grand pour me faire mal mais trop petit pour me faire peur ! — Trop petit ? — Oui, "trop petit". Vous ne serez toujours qu'un petit peintre, dans un petit atelier, vous mangerez à des petites tables, vous aimerez des petites femmes, dans des petits lits, et quand vous aurez fini votre petite vie, on vous mettra dans une petite boîte. Au revoir, mon p'tit ! » Et Palau compose le petit homme en noir (le diable) avec toute l'onction et la goguenardise nécessaires. Et il y en a un paquet d'autres — à croire que Tourneur voulait fournir un cachet au plus de monde possible — plein d'autres au générique : Roquevert, Larquey, Gabriello, Balpêtré, Chamarat, ou pas : Jean Coquelin (le notaire qui dit des histoires, que vous avez vu en trafiquant d'armes dans Café de Paris ou en vieil acteur confronté au "scorpion" Tusini joué par Sylvie dans La fin du jour, Coquelin ici dans son dernier rôle avant sa mort), Blancard, Gabrielle Fontan, Vattier, Vilbert, Colette Régis, Géo Forster et l'immense Louis Salou en inspecteur des jeux. Si vous êtes sensible aux ambiances du film fantastique, alors celui-là est pour vous. -- Last edit: 2015-12-31 15:34:15 |