Le garçon sauvage, Movie, 1951

Pictures provided by: DidierF

Also known as:

Hafengasse 5 (Austria)
Rebento Selvagem (Brazil)
Der kleine Wilde (Germany)
Drengen Simon (Gadepigens søn) (Denmark)
Viattomuus on murhattu (Finland)
To paidi mias dieftharmenis (Greece)
Ragazzo selvaggio (Italy)
Niepotrzebny (Poland)
Marie i Marseille (Sweden)
Savage Triangle (USA)
Divlji decak (Yugoslavia)

1933 Citroën 10 Familiale

1948 Citroën 11 B

1947 Citroën 11 BL

1948 Citroën 11 BL

Citroën unknown

1946 Ford F698 W

1937 Peugeot 402 L Taxi

1933 Renault Vivaquatre

1946 Simca 5 Fourgonnette

unknown

1942 Vetra CB60

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DidierF ◊ 2015-07-30 18:39	est un film de Jean Delannoy, "d'après le roman d’Édouard Peisson", écrit par Delannoy et Henri Jeanson dont on retrouve sans nul doute la patte dans les dialogues et la tonalité générale, jusqu'y compris la fin, cathartique et parallèle, punition/rédemption : le méchant homme meurt, l'enfant est sauvé, la mère est abandonnée, livrée à elle-même. Malgré l'horrible (probable) TV rip-off via lequel j'ai vu le film, c'est une œuvre tout à fait captivante. On a ici moins des clichés que des archétypes, m'voyez ? Si l'affaire est largement tournée aux studios Franstudio (rue Francœur dans le 18ème, et à Joinville-le-Pont), on a beaucoup de scènes importantes (à mille lieues des notations "couleur locale") prises à Marseille, en particulier à la Joliette la nuit. Ah, pas de résumé sur IMDb ? Allons-y. Une prostituée, Marie (Madeleine Robinson), va récupérer Simon son gosse (Pierre-Michel Beck, qui tiendra le premier rôle deux ans plus tard dans l'épatant Le blé en herbe de Claude Autant-Lara) qui a été élevé pendant plus d'une dizaine d'années dans la montagne par Gilles, berger rugueux mais tendre (Edmond Beauchamp, le César du Belle et Sébastien original). Elle le ramène à la ville, Marseille, tout en faisant mine de lui cacher son métier (sans beaucoup d'efforts). Le petit en conçoit bientôt une violente jalousie à l'égard des hommes qui approchent sa mère, spécialement du potentiel maquereau dont elle s'entiche sous ses yeux, Paul (Frank Villard, au sommet). Celui-ci, violent, volage, indécis, menteur et mythomane, frappe Marie, la plaque, la raccroche, et malgré les réactions du petit (qui va jusqu'à tenter d'assassiner l'ignoble), Marie cède, encore et toujours. Le petit tente de se suicider, est sauvé par un marin rugueux mais tendre (oui, bon… C'est Henri Vilbert qui s'y colle et s'en sort). Ce capitaine de cargo tente de raisonner le petit, puis de discuter avec la mère. Rien n'y fait. Paul, lui, a en outre balancé ses potes du milieu à la police. Il tente de fuir à Paris mais, rattrapé par ses anciens petits camarades, il se fait descendre devant l'hôtel qu'il quittait avec une nouvelle femme. Le petit Simon, lui, décide de devenir grand et de partir avec le capitaine bosser sur le cargo… … Marie reste seule : elle attend, elle n'a rien compris, elle s'aperçoit qu'un de ses bas vient de filer… Interprétation impeccable, dans les grands et petits rôles (Henri Génin en client frustré, Duvaleix un régulier de Marie et gentil bon vivant, Arius le patron de rade, Sardou en flic opiniâtre mais à principes), belle réalisation et photo et musique (Delannoy comme d'autres grands de l'époque travaille avec une équipe rodée, la sienne, Pierre Zimmer assistant, Robert Lefebvre à la photo, Tony Leenhardt au son, René Renoux décorateur, Paul Misraki à la musique) Quelques laissées pour compte en 00:14:00 et après, au sortir de la gare Saint-Charles (je suppose) : … une 203, une Traction, une 302 DL. Great movie. -- Last edit: 2015-07-31 04:19:37

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DidierF

◊ 2015-07-30 18:39

est un film de Jean Delannoy, "d'après le roman d’Édouard Peisson", écrit par Delannoy et Henri Jeanson dont on retrouve sans nul doute la patte dans les dialogues et la tonalité générale, jusqu'y compris la fin, cathartique et parallèle, punition/rédemption : le méchant homme meurt, l'enfant est sauvé, la mère est abandonnée, livrée à elle-même.

Malgré l'horrible (probable) TV rip-off via lequel j'ai vu le film, c'est une œuvre tout à fait captivante. On a ici moins des clichés que des archétypes, m'voyez ?

Si l'affaire est largement tournée aux studios Franstudio (rue Francœur dans le 18ème, et à Joinville-le-Pont), on a beaucoup de scènes importantes (à mille lieues des notations "couleur locale") prises à Marseille, en particulier à la Joliette la nuit.

Ah, pas de résumé sur IMDb ? Allons-y. Une prostituée, Marie (Madeleine Robinson), va récupérer Simon son gosse (Pierre-Michel Beck, qui tiendra le premier rôle deux ans plus tard dans l'épatant Le blé en herbe de Claude Autant-Lara) qui a été élevé pendant plus d'une dizaine d'années dans la montagne par Gilles, berger rugueux mais tendre (Edmond Beauchamp, le César du Belle et Sébastien original).

Elle le ramène à la ville, Marseille, tout en faisant mine de lui cacher son métier (sans beaucoup d'efforts). Le petit en conçoit bientôt une violente jalousie à l'égard des hommes qui approchent sa mère, spécialement du potentiel maquereau dont elle s'entiche sous ses yeux, Paul (Frank Villard, au sommet). Celui-ci, violent, volage, indécis, menteur et mythomane, frappe Marie, la plaque, la raccroche, et malgré les réactions du petit (qui va jusqu'à tenter d'assassiner l'ignoble), Marie cède, encore et toujours.

Le petit tente de se suicider, est sauvé par un marin rugueux mais tendre (oui, bon… C'est Henri Vilbert qui s'y colle et s'en sort). Ce capitaine de cargo tente de raisonner le petit, puis de discuter avec la mère. Rien n'y fait. Paul, lui, a en outre balancé ses potes du milieu à la police. Il tente de fuir à Paris mais, rattrapé par ses anciens petits camarades, il se fait descendre devant l'hôtel qu'il quittait avec une nouvelle femme. Le petit Simon, lui, décide de devenir grand et de partir avec le capitaine bosser sur le cargo…

… Marie reste seule : elle attend, elle n'a rien compris, elle s'aperçoit qu'un de ses bas vient de filer…

Interprétation impeccable, dans les grands et petits rôles (Henri Génin en client frustré, Duvaleix un régulier de Marie et gentil bon vivant, Arius le patron de rade, Sardou en flic opiniâtre mais à principes), belle réalisation et photo et musique (Delannoy comme d'autres grands de l'époque travaille avec une équipe rodée, la sienne, Pierre Zimmer assistant, Robert Lefebvre à la photo, Tony Leenhardt au son, René Renoux décorateur, Paul Misraki à la musique)

Quelques laissées pour compte

en 00:14:00 et après, au sortir de la gare Saint-Charles (je suppose) :

… une 203, une Traction, une 302 DL.

Great movie.

-- Last edit: 2015-07-31 04:19:37

	The vehicle is part of the movie
	Vehicle used a lot by a main character or for a long time
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	Minor action vehicle or used in only a short scene
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